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Nous sommes à Nice, en 2005. J’ai 15 ans, et, à part suivre des pièces classiques au conservatoire et quelques morceaux de jeux vidéos que je reprenais d’oreille, je n’avais jamais composé auparavant, où alors pratiquement pas. Des bribes de mélodies par-ci par-là mais rien de bien concret.

Je m’en souviens très bien, nous étions à la période des grandes vacances. Mon père m’acheta un nouveau clavier bien plus performant que celui que j’avais auparavant.

Epris par l’excitation de la nouveauté, je me décidais avec divers sons synthés de tenter sérieusement l’expérience encore ici inconnue de composer un morceau de musique.

En total autodidacte, sous mes doigts, une note de piano, un accord, puis une note de violon, une autre note de saxophone. Ce flux de sonorités qui se développaient au fur et à mesure de mon avancée me conduisit à une atmosphère singulière et un peu lugubre.

Sans décider quoi que ce soit, cette atmosphère ou régnait la nuit surgit au milieu de cette organisation que je donnais à chacun des sons. http://jamen.do/t/331843

J’avais vécu un moment unique et compris assez vite que la musique était capable de faire ressortir nos émotions profondes. Qu’elle pouvait a elle seule parler de sujets difficiles à expliquer avec des mots, en profondeur et que la musique est transmise correctement, le langage n’a plu autant de puissance.

Satisfait de cette première expérience, je la réitère quelques jours plus tard. Décidément , celle-ci était encore plus sombre que la dernière fois ! Le titre parle de lui même.

Bref, c’était une période de jeunesse, une réminiscence de mes jeux vidéos auxquels j’ai beaucoup joué comme Resident Evil, aux films et lectures de H.P Lovecraft qui me nourrissait d’un monde dystopique et angoissant.

La suite du blog prochainement…

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